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Nouvelles parutions

9 avril 2009

J'avais encore mille choses à te demander

Etty Hillseum est une jeune femme juive qui a vécu aux Pays-Bas et qui est décédée à l'âge de 29 ans, au camp d'Auschwitz, en 1943. Pendant la Seconde guerre mondiale, elle a tenu un journal intime (1941-1942) et une correspondance (1942-1943) depuis le camp de transit de Westerbork.

Dans ce contexte historique de chaos infernal, malgré toutes les horreurs qui l'entourent, Etty éprouve une mystérieuse joie intérieure et parvient tout de même à percevoir la bonté de la vie. Cette force motive sa décision de vouloir partager le destin de masse de son peuple. Elle espère que toute cette souffrance subie par les siens élargira leurs horizons jusqu'à leur permettre de parvenir à l'humain authentique en eux.

Alexandra Pleshoyano présente, dans une nouvelle traduction, une sélection de textes donnant accès à un cheminement de croissance humaine et spirituelle fascinant. Cette quête révèle une femme profondément libre, habitée d'une présence ineffable qui la préserve du désespoir et qui l'investit d'un regard nouveau sur les êtres et sur les choses. Si Etty souhaite survivre à une époque où la violence et la haine se déchaînent sur des innocents, c'est pour témoigner qu'il est possible d'aimer malgré tout.

Alexandra Pleshoyano est professeure associée à la Faculté de théologie, d'éthique et de philosophie.

Alexandra Pleshoyano, J'avais encore mille choses à te demander, Montréal, Novalis, 2009, 243 p.


La mort à son heure

De plus en plus puissante, la médecine donne à l'homme moderne l'ambition de tout contrôler... même la mort. C'est ainsi qu'elle s'entête parfois à prodiguer des traitements qui ont perdu leur sens, et qu'on lui demande à l'inverse de mettre fin à la vie de patients très souffrants.

Pour Gilles Voyer, l'acharnement thérapeutique et l'euthanasie sont deux excès symétriques entre lesquels il existe un juste milieu : accepter la mort à «son» heure, c'est-à-dire à celle que désigne une sagesse faite à la fois de respect pour l'être humain et de reconnaissance de sa finitude.

Fort d'une longue expérience de clinicien auprès des personnes âgées, l'auteur se distancie des idéologies pour offrir une réflexion profonde, humaine et nuancée sur le temps de la mort. Sensible à la fois à la singularité des cas et aux grands principes issus de l'histoire de l'humanité, l'auteur propose une série de points de repère à tous ceux et celles qui doivent prendre des décisions difficiles dans des situations de fin de vie.

Gilles Voyer est doyen associé et directeur du Bureau de développement de l'éthique à la Faculté de médecine et des sciences de la santé.

Gilles Voyer, La mort à son heure, Montréal-Nord, Médiaspaul, 2009, 72 p.


Revue de droit de l'Université de Sherbrooke

La Revue de droit de l'Université de Sherbrooke vient tout juste de publier son dernier numéro. Cette parution des plus diversifiées présente les articles suivants : «Le mandat en cas d'inaptitude : la réconciliation des idées», de Kim Désilets; «La liberté de tester : évolution et révolution dans les représentations de la doctrine québécoise», de Christine Morin; «Les incertitudes juridiques de l'identité religieuse», de Vincente Fortier; «Le droit à l'égalité dans l'accès aux biens et aux services : l'originalité des garanties offertes par la Chartes québécoise», de Mélanie Samson; «La gestion économique de l'eau souterraine par le droit de propriété au Québec», par Hugo Tremblay; «Extension de la convention d'arbitrage aux non-signataires en arbitrage impliquant les sociétés en groupement», d'Amissi Manirabona; et «Les nouveaux alinéas 258(1) c) et d) du Code criminel : problème de constitutionnalité», de Pierre Patenaude.

Marie-Pierre Robert et Yaëll Emerich proposent deux notes bibliographiques portant respectivement sur les ouvrages Droit constitutionnel : principes fondamentaux de l'auteure Nicole Duplé et Droit privé comparé de l'auteur Jean-François Gerkens.

Revue de droit de l'Université de Sherbrooke, vol. 38, no 2, Sherbrooke, RDUS, 2008, 342 p.